PARCE QU'ON NE SAIT JAMAIS VRAIMENT

J'avais soigneusement plié mon uniforme. C'était surement le plus bel uniforme que je n'avais jamais vu, avec sa robe en soie fine bleue clair et avec sa cape de la même couleur, cela donnait une très bonne impression aux élèves féminines de Beauxbâtons. Et oui, comme certains puissent le penser, il n'y a pas que des filles, même si la grande majorité l'est. Tandis que je prenais ma valise, mon amie Fleur Delacour, rentra. Elle avait déjà les yeux rougis, elle avait dû pleurer. Nous n'avions même pas à ouvrir la bouche pour savoir ce qu'il ne va pas. Fleur et moi sommes très fusionnels. Mon amie, est quelqu'un de très attirante auprès de la gente masculine. Il est vrai que ses longs cheveux blonds, et ses yeux bleus. Aux premiers abords, elle peut paraître froide, hautaine, et même sarcastique, mais c'est quelqu'un de très gentil, et de très loyale. Elle veut toujours aider les plus démunies, et je la respecte énormément rien que pour ça.

< Tu vas me manquer Charlie > Je la serrais très fort dans mes bras, et lui caressais les cheveux. Je l'entendais sangloter.

< Toi aussi Fleur, mais on s'est promis de rester en contact, et je tiens toujours mes promesses. > Mon amie se contenta d'hocher la tête, et nous restâmes dans cette position pendant quelques minutes, jusqu'à ce que mes parents viennent me chercher pour me dire que je devais y aller. Avant de partir, je lui fis un petit signe de la main. Mon amie, me répondit par le même signe, et je me retournais, pour monter dans la voiture. Sur le chemin, quelques personnes vinrent à moi, pour me dire au revoir. C'était très gentil de leur part. Une fois dans la voiture, je fis un soupire bruyant, ce qui attira l'attention de mes parents.

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< Tout va bien Charlie ? > Me demanda mon père. Tandis que je regardais par la fenêtre, je lui répondis

< Beauxbâtons va me manquer. >

< Je sais Charlie, mais tu n'as pas le choix, on en a déjà discuté. > Je suis clairement dégoutée de devoir partir. Dans mon école, je m'étais forgée une réputation, une identité, et là, à Poudlard, je devrais tout recommencer à zéro. Rien que d'y penser j'en avais des frissons. Mes parents, Patrick et Lia Jedusor, s'étaient rencontrés lors du dernier Tournois des Trois Sorciers. Ma mère, était à Beauxbâtons, tandis que mon père, lui, était à Poudlard. C'était le « coup de foudre » selon eux. Malheureusement, le Tournois des Trois Sorciers, qui avait près de sept cents ans, a été... comment dire ? Annulé ? Effacer ? Détruit ? Je crois que « détruit » est le mot exact. En effet, Tom Jedusor, plus connu sous le nom de Voldemort, en plus d'être mon oncle, est également l'homme qui avait entre autre détruit le Tournois. Seuls ceux qui étaient au Tournois savent ce qu'il a fait, et personne ne veut nous raconter. J'ai pourtant bien tenté de demander à mes parents, mais tout ce qu'ils m'ont répondu est < Tu sais que nous ne pouvons pas en parler. Tout ce que tu peux faire, c'est remercier ton oncle. > Et d'ailleurs, c'est pour une autre raison inconnue, que je change d'école. Parce que c'est pour ma soi-disant sécurité, alors que je l'étais parfaitement à Beauxbâtons.

Ellipse du voyage

J'aperçue au loin le château, qui ressemblait beaucoup aux château décrient dans les contes de fée. Mes parents me déposèrent à l'immense porte, qui servait de porte d'entrée. Ils me serrèrent tous les deux dans leur bras, avant de me faire promettre de leur envoyer une lettre. Tandis que les portes s'ouvrèrent, un géant en sortit. Je fronçais les sourcils, tandis qu'il s'approcha de moi, et me tendit sa main pour que je la serre.

< Bonsoir Charlie, je suis Hagrid enchanté. >

< Bonsoir..> lui avais-je dis d'une petite voix. J'étais très intimidé, notamment par sa taille, qui devait au moins frôlé les trois mètres. Certes il n'était pas aussi grand que la directrice de mon ancienne école, mais, elle avait un côté maternelle quand elle parlait. Tandis qu'Hagrid ne faisait pas très paternel.

< Laisse tes valises ici, on va s'en charger. Allez suis-moi, tout le monde t'attends. > J'hochais la tête, lorsque j'eus une incompréhension. Attendez, comment ça «tout le monde m'attends » ? Avant que j'eus le temps de lui poser la question, de ses grandes jambes il s'enfonça dans un couloir faiblement éclairé. Là d'autres immenses portes s'ouvrèrent lentement, ce qui donnait sur une grande salle remplie d'élèves. Toutes les têtes étaient tournées vers moi, et j'étais encore plus intimidée que lorsque j'avais vu le géant en arrivant. N'osant pas affronter les regards, je ne fixais que ce qu'il y avait droit devant moi. Outre les professeurs et le directeur, il y avait, juste devant eux, posé sur un tabouret en bois, un chapeau. J'ai entendu dire que cela s'appelait un Choixpeau, et que c'était lui qui allait décider dans quelle maison nous passeront le reste de nos années. Je soupirais, encore une fois. J'avais une boule au ventre, qui s'était formée depuis que j'avais mis les pieds dans la salle, et c'était très désagréable. Je me sentais comme faible, et je détestais cette sensation. Je ne fais pas partie de ces gens qui angoissent pour un rien. Lors de mon passage devant les élèves, je pouvais en entendre certains qui chuchotaient, d'autres qui ricanaient, de quoi me mettre en confiance apparemment. J'eus vraiment l'impression que, le temps d'aller du seuil des grandes portes au tabouret où le Choixpeau m'attendait au bout de l'allée, était interminable.

 

< Professeur McGonagall, voici Charlie Jedusor. > A l'entente de mon nom de famille, il y en a qui avaient fait des petits cris d'horreur, super la rentrée.

< Merci, je m'en occupe > La dame, enfin le Professeur McGonagall, commença son discours, qu'elle devait surement faire a chaque élèves de première année. < Bienvenue à Poudlard, le banquet va bientôt commencer mais avant que vous preniez place dans la Grande Salle, vous allez être répartis dans les différentes maisons. Cette répartition constitue une cérémonie très importante. Vous devez savoir, en effet, que tout au long de votre séjour à l'école, votre maison sera pour vous comme une seconde famille. Vous y suivrez les mêmes cours, vous y dormirez dans le même dortoir et vous passerez votre temps libre dans la même salle commune. Les maisons sont au nombre de quatre. Elles ont pour nom Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Chaque maison a sa propre histoire, sa propre noblesse, et chacune d'elles a formé au cours des ans des sorciers et des sorcières de premier plan. Pendant votre année à Poudlard, chaque fois que vous obtiendrez de bons résultats, vous rapporterez des points à votre maison, mais chaque fois que vous enfreindrez les règles communes, votre maison perdra des points. A la fin de l'année scolaire, la maison qui aura obtenu le plus de points gagnera la coupe des Quatre Maisons, ce qui constitue un très grand honneur. J'espère que vous aurez cœur de bien servir sa maison, quelle qu'elle soit. > Une fois qu'elle eut finit son monologue, elle me fit un sourire amicale, et me pointa du doigt le tabouret, me faisant signe de m'asseoir, ce que je fis. Une fois assise, je pris la peine de regarder en face de moi. Tous les élèves, et je dis bien tous les élèves me fixaient. Il y en avait qui rigolait, d'autre qui étaient quasiment apeurés, comme si j'allais les tuer. Merci pour cette réputation Tom, j'adore. Lorsque je sentis le Choixpeau en contact avec ma chevelure, je me redressais.

< Oh, je vois que tu es quelqu'un de très loyale Charlie... Mais.. Tu es de la famille de Vous-savez-qui et je sens au fond de toi, un sentiment très étrange. > Il eu un petit sourire, presque maléfique. Le silence était long. Trop long. Sans que personne ne s'y attende, il hurla.